Encore une fois, les particuliers doivent se serrer la ceinture. Après avoir spolié les personnes en situation de handicap recevant des allocations, le Gouvernement pour faire des économies diminue le montant des prestations sociales… Depuis le mois de juillet, une nouvelle information est présentée sur le bulletin de salaire : « Montant Net Social ». Celui-ci prend un certain nombre d’éléments supplémentaires versés par l’employeur en plus des salaires qui n’étaient pas pris en compte auparavant pour obtenir les prestations sociales. C’est ce montant (et non plus le salaire net) qui est retenu pour le calcul des prestations sociales.
LirePublié le 14/12/2022. Cette actualité est l’objet d’une publication écrite par Georges De Oliveira, Secrétaire de la section fédérale des Assurances dans la publication “Debout” (novembre 2022), le journal de la Fédération des Employés et Cadres FO disponible ici. Le contexte : l’inflation explosive Les entreprises tentent de faire bonne figure avec des mesures accessoires qui remettent en cause les augmentations générales de salaire, mais aussi les comptes sociaux. La plupart de temps, en effet, ces dispositifs sont exonérés de cotisations sociales (intéressement, participation, PPV, Primes mobilité et autres…).
LireDes milliards pour les actionnaires, rien pour les salariés : Cela suffit ! L’Inflation est toujours bien présente. Les effets sur les salariés, en France comme dans le monde entier, des diverses crises ont été catastrophiques et le sont encore, en termes de conditions de travail, d’emploi et de perte de pouvoir d’achat. Durant toutes cette période et encore plus aujourd’hui, les grandes entreprises financières et particulièrement les grands assureurs dégagent des bénéfices exorbitants et versent des dividendes honteux aux actionnaires.
LireUn terme récurrent… Le pouvoir d’achat. Nous entendons ce terme tout le temps à la radio, dans la presse, à la télévision, dans les discussions entre collègues et même les syndicats reprennent le thème du pouvoir d’achat… À FO Matmut, nous sommes bien placés pour l’affirmer… Augmenter le pouvoir d’achat des salariés est donc une priorité. Pour y parvenir, au lieu d’augmenter les salaires, les entreprises distribuent des primes. L’illusion des primes Nous avons vu apparaître la prime de transport, la prime d’activité, la prime Macron, le forfait mobilité durable, le chèque alimentaire, le chèque inflation, ristourne sur les prix du carburant…
LireActuellement, beaucoup d’entreprises négocient les salaires. La lutte entre les entreprises et les représentants des salariés s’exacerbe particulièrement sur ce sujet. La pression sur la valeur de la main-d’œuvre, considérée comme « une charge » pour l’entreprise qu’il faut toujours réduire afin d’augmenter le profit, ne paraît jamais aussi claire qu’au moment des négociations annuelles obligatoires (NAO). Les positions syndicales s’affirment aussi encore plus clairement sur les NAO. Certains syndicats d’accompagnement suggèrent, avec les employeurs, que l’entreprise produise les richesses qui lui permettent d’employer et de payer les salariés. Ces derniers seraient donc redevables à l’entreprise et intéressés par le fait que leur salaire ne pèse pas trop sur les profits de celle-ci. Dans cette optique, les salariés auraient naturellement pour objectif d’être toujours plus productifs au moindre coût dans une relation de pseudo “co-gestion” et “d’intérêt commun”.
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